LUBAY
Francotte Soho
Maroquinière végétale
Depuis sa création en 2021, Lubay a pour mission d’allier éthique et esthétique en concevant sacs et accessoires durables, imaginés et fabriqués à Bièvre en Ardenne Belge.
Une conception sans aucune matière d’origine animale et ayant un impact environnemental le plus minimal possible, tout en respectant les animaux, les humains et la planète. Au programme, des sacs, sacs à dos, portefeuilles, pochettes, etc. en piñatex (fabriqué à partir de fibres de feuilles d’ananas, considérées comme des déchets de la culture du fruit) et liège (récolté au Portugal).
Derrière Lubay, on trouve Soho, qui jusqu’à l’arrivée du covid était musicienne et faisait principalement des tournées. C’est donc d’une nécessité de reconversion au sein de laquelle la créativité, sous une autre forme, reste le moteur principal qu’est née Lubay, maroquinerie végétale fondée sur le made in Belgium, l’éco-responsabilité et l’éthique. Une discipline dans laquelle il s’agit de trouver une façon de travailler très particulière, entre maroquinerie classique et couture.
Découvrez la visite de l'atelier
Lancée professionnellement il y a un peu plus de six mois, résultat d’une reconversion suite à la situation sanitaire, Soho réalise pour autant de la couture depuis plusieurs années déjà.
Au cœur du village de Bièvre, elle développe sa marque “Lubay”, dont le nom est originaire des Philippines. Soho crée des sacs, portefeuilles, housses d’ordinateur, trousses en liège et en Pinatex - des fibres cellulaires extraites de feuilles d'ananas - au sein de sa maison. Les patrons, rouleaux de tissus et autres accessoires s’ajoutent aux sacs de couleurs dont les différentes teintes sont obtenues par des bains de pigments naturels, dans l’atelier bordé d’un étang et d’une oie aventureuse.
L’utilisation de matériaux réfléchis est une philosophie importante pour Soho qui veille à être cohérente dans cette approche éco-responsable jusqu’à la doublure et la bouclerie de ses sacs en achetant soit une production locale ou européenne.
Le bourgmestre, une échevine et quelques membres du comité, curieux de cette maroquinerie alternative au cuir, sont venus découvrir le travail de la lauréate et échanger sur des collaborations futures.